Psychiatres et chercheurs de 40 pays s'associent pour évaluer la santé aux temps du coronavirus
La semaine dernière s’est lancée une vaste étude mondiale, pilotée par des chercheurs en psychiatrie. Baptisée Cohfit (Collaborative Outcomes Study on Health and Functioning during Infection Times), elle vise à évaluer l’impact de la crise sanitaire sur la santé mentale et physique de la population. Avec 17 chercheurs impliqués, la Suisse est particulièrement investie dans le projet.
Pourquoi c’est utile. La pandémie et sa réponse, que les historiens du futur appelleront peut-être «le grand confinement», sont des événements inédits. Les chercheurs sont assez peu armés pour prévoir l’impact sur la santé mais entendent bien récolter le maximum de données possibles. Ne serait-ce que dans l’hypothèse, encore plausible, qu’il faille envisager un nouveau confinement dans le futur.