abo Pourquoi Novartis a dû renoncer à un brevet sur sa thérapie cellulaire Kymriah
Victoire pour la santé publique! Suite à l’opposition de Public Eye et @MdM_France, #Novartis abandonne un brevet sur le Kymriah. Cette volte-face confirme que le brevet n’aurait jamais dû être octroyé. https://t.co/6PpEoFmEXS #MédocsAbordables
— Public Eye (@PublicEyeSuisse) December 16, 2019
Novartis renonce à un de ses brevets européens sur le Kymriah, une thérapie CAR-T dans la leucémie et le lymphome, qui vise à reprogrammer les cellules immunitaires pour détruire les cellules cancéreuses. L’annonce vient d’être faite par voie d’avocat, le 29 novembre 2019. Ce revirement fait suite aux attaques de Public Eye et de Médecins du monde (MDM) contre le laboratoire suisse, en juillet dernier.
Pourquoi c’est important. Le Kymriah (tisagenlecleucel) est très cher. Les thérapies cellulaires CAR-T viennent d’être admises en Suisse au prix de 370'000 francs par patient (forfait hospitalier stationnaire), ce qui pose à terme la question de la soutenabilité de ces traitements pour le système de santé. Par cette action, les deux ONG souhaitent peser à la baisse sur le prix de ces thérapies prometteuses et faciliter leur production dans le secteur public. Mais le laboratoire bâlois garde la main sur son traitement.