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Pourquoi le pays des pharmas est-il si nul face au corona? Ma rencontre avec le patron de Debiopharm

Géraldine Savary

Toutes les deux semaines, Géraldine Savary contribue à Heidi.news au travers d’une rencontre afin de dessiner, article après article, une constellation de personnalités dont le tracé serait totalement subjectif, aléatoire et transparent.

Il arrive que des patrons d’entreprises pharmaceutiques souhaitent rencontrer des parlementaires socialistes. Pour parler de leur travail, échanger sur la recherche et le pays en général. Et quand des mondes différents se croisent, il y a toujours quelque chose à en apprendre. Alors, le jour où Rolland-Yves Mauvernay, fondateur de Debiopharm m’a appelée, il y a presque dix ans, j’ai tout de suite accepté l’invitation. On s’est vu à la cafétéria de l’entreprise, dans un quartier à l’est de Lausanne. Le bâtiment de l’architecte Jean Tschumi, classé patrimoine historique, venait d’être rénové. Tout était lumineux et beau, comme si ici, on ne fabriquait pas des médicaments, mais des espaces de bonheur et de bien-être.

Le père Mauvernay près de nonante ans, avait su garder, malgré le succès, cet air fonceur et frondeur de celui qui a fait de son petit laboratoire une grande entreprise et qui ne croit pas encore complètement à sa fortune. Le genre d’homme à vous regarder comme si vous étiez la reine de Saaba et à vous manifester une galanterie vieille école, celle des générations qui ont appris la valse, la séduction respectueuse et le subjonctif imparfait.

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