L’annonce repose pour l’heure sur le seul communiqué du laboratoire — les données scientifiques n’ont pas encore été rendues publiques ni publiées. Ellepourrait déboucher sur une autorisation de mise sur le marché en urgence dès la fin novembre, compte tenu du délai demandé par la FDA pour vérifier la sureté du vaccin.
Pourquoi c’est crucial. Alors que la reprise de la pandémie en Europe et aux États-Unis annonce des mesures de confinement durables avec l’hiver, un vaccin efficace et sûr contre le coronavirus reste le meilleur moyen de protéger les populations en évitant les mesures restrictives.
Le rebond du nombre de cas aux États-Unis a probablement accéléré l’annonce de Pfizer avec plus d’infections probables dans le groupe placebo. L’entreprise n’a pas encore publié ses données scientifiques mais on peut s’attendre à ce que d’autres suivent, comme Moderna et AstraZeneca qui mènent des essais finaux aussi dans ce pays.
Vont se poser désormais les questions de priorités dans la vaccination alors que la production sera d’abord insuffisante puis celles des réactions de la population. On peut également se demander si le président Trump, qui n’a toujours pas concédé sa défaite, ne va pas tenter d’exploiter politiquement cette annonce.