Le ski, pari gagnant? «On rouvrirait les stations sans hésiter»
A l’heure de ranger les lattes, Esther Waeber-Kalbermatten, ministre valaisanne de la santé sortante, est soulagée. Au vu des retombées économiques et sanitaires connues de la saison de ski, le choix d’ouvrir les stations s’avère payant. En Valais, moins d’un foyer épidémique sur quatre identifiés cet hiver a trait au ski. Dans le canton de Vaud, le constat est également positif: seule une très petite minorité des foyers épidémiques recensés durant la saison a un lien «explicite» aux sports d’hiver.
Pourquoi c’est notable. En autorisant l’ouverture de ses remontées mécaniques cet hiver alors que ses voisins européens y renonçaient, la Suisse — et les cantons — ont fait un pari audacieux et vertement critiqué. Quelques mois plus tard, le constat est net: le scénario du pire ne s’est pas réalisé.
Un Valais souriant. Avec ses 39 stations, le Valais est le canton comptant le plus de remontées mécaniques du pays. Si les pistes sont restées ouvertes cet hiver, c’est en partie grâce au lobbying de ce canton alpin. Une victoire de haute lutte selon Christophe Darbellay, ministre valaisan de l’économie, qui précisait récemment au Nouvelliste: