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«On n'est pas des héros, juste des professionnels qui ont besoin d’une vie en dehors du boulot»

En octobre 2020 dans l'unité de soins intensifs de l'Hôpital du Valais à Sion. | Hôpital du Valais / Arnaud Pellissier

On le dit fatigué, épuisé même. Deux ans après la découverte du Sars-CoV-2, le personnel soignant affronte une cinquième vague épidémique. Où puise-t-il sa motivation? A quel point la situation hospitalière est-elle problématique? Cette semaine, infirmiers et médecins romands racontent leur cinquième vague. Plusieurs voix pour décrire différentes réalités. Après l’Hôpital du Jura, direction l'Hôpital du Valais.

Mathilde* ne perçoit pas sa profession comme une vocation. Cette infirmière anesthésiste à l’Hôpital du Valais, aime son métier et l’exerce depuis plus de vingt ans avec beaucoup de plaisir. «On l’a choisi et on est payé pour. On n’est pas des héros et on ne cherche pas des applaudissements», dit-elle. Ce qu’elle souhaiterait en revanche, c’est que sa vie professionnelle n’empiète pas sur sa vie personnelle. Un équilibre particulièrement difficile à trouver depuis que Covid-19 a débarqué dans son quotidien il y a près de deux ans.

«On comptait beaucoup sur Noël et le jour de l’An»

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