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Mathys est mort d'avoir été secoué: le procès de sa nounou débute aujourd'hui à Genève

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Un procès rare et délicat vient de s'ouvrir à Genève: celui d'une nounou française accusée d'avoir secoué un bébé dont elle avait la garde, en 2018. Le petit Mathys (10 mois) n'avait pas survécu, la nounou se défend de tout geste intentionnel. Aujourd'hui, premier jour du procès.

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Le 15 avril 2018, le petit Mathys (10 mois) est mort. Mort d’avoir été secoué trois jours auparavant. Les conclusions de l’expertise médico-légale sont claires et ne sont pas contestées par la défense. Le procès de la nounou, seule avec le bébé au moment des faits, s’est ouvert ce 23 janvier 2023 au tribunal correctionnel de Genève. L’enjeu principal du procès est de déterminer s’il s’agit d’un homicide intentionnel ou par négligence.

Pourquoi c’est important. De tels procès sont rares: à Genève, les HUG recensent un à deux cas de décès par secouement par an. Rares et très émotionnels, ces procès reposent fortement sur l’expertise médico-légale: à son décès, une autopsie a été pratiquée sur le petit Mathys. Les lésions constatées parlent du syndrome du bébé secoué, avec antécédents. Etablir les faits et leur chronologie est donc capital. La prévenue affirme avoir secoué l’enfant sous sa garde pour «le sauver». Qu’en est-il?

Lire aussi: «On ne peut pas secouer 500 bébés»: la difficile recherche sur les bébés secoués

Les faits. Le matin du 12 avril 2018, la journée des parents de Mathys débute normalement. La maman est partie travailler, le papa attend la nounou. A son arrivée, elle se retrouve seule avec le petit dont elle s’occupe depuis un peu plus de quatre mois, à raison de deux jours par semaine.

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