Les vaccins réduisent le risque de décès de plus de 90%, confirme une étude française

Keystone / AP Photo / Alessandra Tarantino

Les vaccins d’AstraZeneca, de Pfizer et de Moderna permettent bel et bien d’éviter neuf hospitalisations sur dix. Une vaste étude française réalisée par Epi-Phare, une entité qui réunit l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence du médicament (ANSM), confirme les observations déjà réalisées en Israël, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, à une échelle inédite. Libération, parmi d’autres, en rend compte.

Les résultats. Les données de santé de 22 millions de Français âgés de plus de 50 ans ont été passées au crible entre le début des campagnes de vaccination, fin décembre 2020, et mi-juillet 2021. Les résultats montrent que, pour les trois vaccins, le risque d’hospitalisation ou de décès diminue de l’ordre de 90%, 14 jours après la seconde dose — et pendant au moins 5 mois pour Pfizer (pour les deux autres, le recul était trop court pour arriver à des conclusions similaires).

Pourquoi on en parle. Ces résultats confirment, de façon robuste, l’effet «majeur de la vaccination sur la réduction du risque d’hospitalisation», concluent les auteurs. Y compris face au variant Delta. Ils ont en effet pu montrer que cette réduction du risque se maintient à un niveau comparable en présence du variant. Mais les auteurs restent très prudents indiquant que la «période [étudiée] reste très courte pour évaluer l’impact réel de la vaccination sur ce variant».

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