Pourquoi c’est intéressant. Les gains phénoménaux de l’espérance de vie, acquis surtout au 20e siècle grâce à la médecine, peuvent-ils encore être prolongés? Certains le pensent, y compris des chercheurs sérieux comme David Sinclair, professeur de génétique à l’Université d’Harvard. Deux écoles se dessinent: ceux qui pensent que de nouvelles stratégies médicales et biologiques sont de nature à prolonger la vie en bonne santé, et ceux qui croient possible de faire reculer la mort.
Dans les deux cas, reste la difficulté de mener des essais cliniques qui devraient non seulement durer des décennies… mais sont quasi impossibles à organiser, le vieillissement n’étant pas reconnu officiellement comme une maladie. D’où l’utopie (ou la dystopie) libertarienne des participants de la conférence de créer leur propre Etat, pour s’affranchir des règles usuelles des tests cliniques.
A lire sur MIT Technology Review (anglais)