Les thérapies psychédéliques font planer les psys en herbe
Les initiatives pour promouvoir l’usage thérapeutique des drogues hallucinogènes poussent comme des champignons en Suisse romande. A Genève, l’Association des étudiants pour la recherche psychédélique de l’Université de Genève vient de déposer sa demande de reconnaissance officielle. Une démarche qui devraient bientôt voir le jour aussi dans les universités de Neuchâtel et Fribourg. Ces nouvelles structures suivent celle de l’Université de Lausanne, reconnue depuis 2019.
Pourquoi c’est intéressant. On est loin du cliché de «Las Vegas Parano», bestseller de l’auteur gonzo trash Hunter S. Thompson. Une œuvre reprise en film, avec un Johnny Depp totalement défoncé du début à la fin. A l’opposé de la dimension récréative des psychédéliques, la jeune génération romande de psychologues et psychiatres manifeste un intérêt sans précédent pour le potentiel médical de ces substances. Une prise en compte des vertus thérapeutiques des drogues hallucinogènes qui ouvre la voie à une potentielle révolution des manuels psychiatriques. De quoi changer la perception sociale, qui tend à diaboliser cette forme d’altération de la conscience.