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Le non-conventionnel, joker des hôpitaux pour traiter les douleurs chroniques

Image d'illustration. Une vue de l'exposition «Manger. La mécanique du ventre» au Musée de la main UNIL-CHUV en 2020 à Lausanne. | Keystone /Jean-Christophe Bott

Un tiers des Suisses a recours aux médecines complémentaires chaque année — un engouement en progression, particulièrement présent côté romand. Entre traitements remboursés et «thérapies» en tous genres, cet été, Heidi.news explore un sujet qui crispe autant qu’il met en exergue les limites de la médecine conventionnelle. Episode 5.

En Suisse, une personne sur cinq environ souffre de douleur chronique. Qu’il s’agisse de douleurs persistantes à la suite d’un cancer ou d’une opération, de fibromyalgie, d’endométriose, de lupus, ou encore de migraine, ces douleurs – qui persistent plus de six mois – pèsent lourdement sur le quotidien des patients et affectent leur rapport à eux-mêmes et aux autres. Complexes, elles demandent une prise en charge qui l’est tout autant. D’autant plus qu’elles ne répondent souvent pas, ou mal, aux antalgiques usuels.

«Beaucoup d’espoir.»  A Lausanne, le Centre de médecine intégrative et complémentaire (Cemic) du CHUV accueille chaque jour des patients souffrant de douleurs chroniques, ou d’une maladie odontologique — des dents —, pour leur proposer une prise en charge intégrative. C’est-à-dire qui inclut le recours à des pratiques non conventionnelles. Dans le cadre de ce suivi, des consultations thérapeutiques d’hypnose ou d’acupuncture sont notamment ouvertes.

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