Pourquoi c’est le futur. Le champ des maladies infectieuses n’était au cœur de l’agenda de BioNTech, qui s’est adaptée à la pandémie de Covid et en a tiré de l’ordre de 35 milliards. L’objectif initial de son fondateur, le scientifique turco-allemand Uğur Şahin, était de concevoir des vaccins ARN contre le cancer.
Mais ce projet s’est heurté à plusieurs difficultés:
Les tumeurs sont très variables d’un individu à l’autre, à cause de la variété immense de mutations induites par la maladie.
Identifier des cibles vaccinales intéressantes, pour permettre au système immunitaire de détruire les cellules cancéreuses, revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.
C’est dans cette identification des cibles vaccinales que l’IA joue un rôle crucial.
BioNTech construisait déjà un centre dédié à ces analyses basés sur l’IA à côté de son siège, à Mayence. L’entreprise a manifestement décidé d’accélérer la cadence en rachetant InstaDeep, après que son principal concurrent Moderna semble jouer en tête dans la course au vaccin ARN contre le cancer.