Le détail. Ces nouvelles mesures aux frontières du pays ne «sont pas très simples à mettre en place, a reconnu Alain Berset, conseiller fédéral en charge de la santé. Une évaluation sera effectuée dans quelques semaines et le dispositif sera adapté si nécessaire».
Test obligatoire à l’entrée. Sont concernées les personnes non vaccinées ou non guéries. Elles doivent présenter une preuve de test négatif (PCR ou antigénique) à la frontière quel que soit le moyen de transport. Quatre à sept jours après leur arrivée, elles doivent effectuer un deuxième test (à leurs frais). Le résultat doit être transmis aux autorités de santé cantonales.
Formulaire. Toutes les personnes (guéries, vaccinées ou testées) entrant en Suisse devront présenter le formulaire SwissPLF. Ce formulaire permettra aux autorités cantonales de réaliser des contrôles aléatoires.
Exceptions. Les frontaliers ne sont pas soumis au régime du test et du formulaire obligatoire. Sont également exemptés les «passagers en transit et le transport de marchandises» relève Alain Berset. Les jeunes de moins de 16 ans doivent juste remplir le formulaire SwissPLF.
Contrôles. Ils seront effectués de manière aléatoire à la frontière et par les cantons. Ces derniers doivent «vérifier si les personnes non vaccinées ou non guéries se sont effectivement soumises à un deuxième test», comme l’indique le communiqué de presse de ce 17 septembre. Des sanctions en cas de non respect sont prévues: une amende d’ordre de 200 francs en cas d’entrée sans test négatif et de 100 francs en cas de formulaire non rempli.
La gratuité des tests. La pression politique de ces derniers jours sur la fin de la gratuité des tests dès le 1er octobre a poussé le Conseil fédéral à rouvrir ce dossier. Alain Berset:
«Il faut être clair: avec les vaccins, on sort de la crise, pas avec les tests. Mais nous sommes conscients au Conseil fédéral que l’entrée en vigueur dès le 1er octobre peut poser des problèmes.
Nous allons donc étudier des solutions et nous prendrons une décision lors d’une prochaine séance. Le dossier est donc réouvert.»