Le complotisme est là pour durer
Il fallait une balise pour marquer la fin de la crise Covid-19. Le 16 février, le Conseil fédéral a annoncé la fin de la plupart des restrictions sanitaires en Suisse. Heidi.news explore ce que sera le monde d'après.
En Suisse souffle un vent de liberté: les masques sont tombés, tout du moins dans les boutiques et dans les restaurants. Avec la levée progressive des mesures, les opposants aux restrictions sanitaires n’ont guère plus de raisons de descendre manifester dans la rue. Mais vont-ils sagement rentrer à la maison? La frange complotiste, non.
Ce phénomène, qui s’est démocratisé à la faveur de la pandémie – et de l’infodémie qui l’a accompagnée – devrait marquer nos sociétés dans la durée. Avant tout, parce que le complotisme contemporain n’a plus grand-chose à voir avec les théories du complot du 11 septembre ou de la terre plate. Il faut dire qu’il est rare de voir des platistes descendre manifester dans la rue pour protester contre le lancement de satellites destinés à orbiter autour du globe terrestre…
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