En cas de burn-out, le repos d'abord et la réflexion ensuite
«Un immeuble où l’intérieur est calciné, mais les murs tiennent encore.» C’est ainsi que le Dr Sophie Rusca, cheffe de service de santé au travail de l’hôpital du Valais, illustre l’épuisement professionnel, ou burn-out. Cheffe de service en santé du travail, elle estime à 20% la part de la population salariée qui ressent des signes de stress lié au travail, pouvant aller jusqu’à un pré-burn-out. Toutes les explications dans la vidéo ci-dessus.
Pourquoi c’est important. La théorie de l’épuisement professionnel a été introduite par le psychiatre et psychanalyste américain Herbert Freudenberger et étoffée par la psychologue sociale Christina Maslach, dans les années 70. Ce syndrome regroupe des symptômes comme la fatigue, le mal de dos, les maux de têtes, les démangeaisons cutanées. Des signes très généraux qui n’orientent pas nécessairement vers l’épuisement professionnel. Le cynisme, l’intolérance ou le repli sur soi sont aussi symptomatiques de cet état.