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La situation en EMS est-elle vraiment aussi dramatique que les médias le font croire?

Le 24 février 2020, la Suisse enregistrait la première infection à Sars-CoV-2 et, le 5 mars, le premier décès de Covid-19. En un an, les séniors ont payé le plus lourd tribut: prise en charge, EMS, hôpitaux, isolement, décès, deuil... Qu’a fait la Suisse pour ses aînés? Ont-ils été bien protégés, soignés, respectés? Dans la maladie, dans la mort, comme dans la vie? Dans cette série d'articles, Heidi.news tente d’apporter des réponses et revient sur une année forte en émotions.

Au cours de l’enquête de Heidi.news sur la situation dans les établissements médicaux-sociaux un an après la première infection à Sars-CoV-2 en Suisse, plusieurs de nos interlocuteurs, spécialistes du milieu, nous ont interpellé sur le fait que la couverture médiatique parfois alarmiste et trop négative de certains pouvait compliquer la gestion, y compris financière, des établissements. Nous avons voulu aller voir derrière et au-delà des chiffres pour nous rendre compte si, réellement, la situation en EMS est aussi dramatique que certains brandissant tout type de statistiques le laissent entendre. Zoom sur le canton de Genève – l’un des plus touchés en Suisse romande – pour illustrer le fait que les statistiques sont parfois trompeuses.

Pourquoi il faut positiver. Surmortalité, craintes d’être infecté et interdiction des visites sont des raisons largement répandues pour justifier la baisse du taux d’occupation des lits en EMS, avec comme résultat une pression supplémentaire pour des institutions déjà sous pression. Si une partie de l’explication est vraie, elle fait fi de nuances liées à l’hétérogénéité entre les institutions et occulte les exploits réalisés par les EMS pour maintenir une situation anormale la plus normale possible et pour protéger les résidents. Une couverture médiatique nuancée rendrait mieux justice à la complexité du monde de l’EMS.

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