La pandémie fait exploser la pollution plastique
Si l’impact sur l’environnement de la pandémie a commencé par la fin du smog et le retour d’animaux sauvages dans les grandes villes, c’est désormais l’explosion du plastique qu’observe Wired. Outre les écrans en plexiglass, les gants et les masques, les bars se mettent à servir des boissons dans des gobelets en plastique, les supermarchés à emballer les fruits et le pain, les bureaux ajoutent des revêtements en plastique aux poignées de porte et aux boutons d'ascenseur. La pandémie aboutit à une surconsommation de plastique estimée à plus 5% cette année.
Pourquoi c’est débile. La prise de conscience de la pollution plastique, en particulier dans les océans, avait conduit les entreprises et les Etats à diminuer son usage. Si son utilisation dans la santé peut se comprendre, certains pays et entreprises en profitent aussi pour retarder les mesures d’interdiction des plastiques à usage unique ou des sacs. Une centaine de scientifiques ont publié une lettre ouverte insistant sur le fait que les contenants réutilisables sont sans danger s'ils sont bien lavés. 80% du plastique finit jeté ou incinéré.