La fécondation in vitro robotisée accouche de ses deux premiers bébés

Louise Brown, le premier bébé-éprouvette, est née en 1978 au Royaume-Uni./Keystone

La Technology Review du MIT rapporte l’histoire des premiers bébés nés suite à une procédure de fécondation in vitro (FIV) en partie automatisée. Cette expérience menée entre Barcelone et New York vient de permettre la naissance de deux petites filles, conçues au printemps dernier. Derrière se trouve la start-up espagnole Overture Life, qui a créé le robot et une procédure d’injection du spermatozoïde dans l’ovocyte qui pourrait rendre moins chère les techniques proposées aujourd’hui par les cliniques de fertilité ou les hôpitaux  (de l’ordre de 6000 francs selon le site du CHUV à Lausanne).

Pourquoi c’est à prendre avec des pincettes. Environ 500’000 bébés naissent chaque année dans le monde après une fertilisation un vitro selon certaines estimations. La Technology Review a identifié une demi-douzaine de start-up qui développent des technologies semblables à celles d’Overture Life. La motivation des entrepreneurs serait d’augmenter le nombre de naissances par FIV, au vu des besoins mondiaux, jusqu’à 30 millions par an.

Toutefois, si la natalité décroit dans certains pays, ce n’est pas forcément pour des raisons biologiques mais aussi sociologiques. De plus, Overture Life n’a encore robotisé qu’une des étapes de la FIV qui en compte une douzaine.

A lire dans la MIT Technology Review (accès libre, en anglais)