La présidente du PLR, Petra Gössi, réclame la fin des «quarantaines insensées». L’UDC joue la rumeur et affirme qu'Alain Berset pourrait maintenir les mesures actuelles jusqu’à l’été, évoquant juillet ou août. Ce qu'a démenti la gauche. Toujours est-il que la population doit se préparer à une prolongation des mesures. La SonntagsZeitung estime sans ambages qu'un «déconfinement en mars est irréaliste». Ce qui ne manquera pas de provoquer de vives réactions, notamment des milieux économiques sinistrés par les fermetures.
Scenario catastrophe. Il n'en demeure pas moins que l'augmentation des cas infectés par le variant britannique, sorte d'épidémie dans l'épidémie, inquiète les autorités au plus haut point. «Le Conseil fédéral craindrait qu’en raison des mutations du virus, une augmentation des infections ne se produise. Un scénario évoquerait 15’000 infections par jour, alors que l’on n’en connaît actuellement que 1600», lit-on dans Le Matin Dimanche.
Ce que l'on sait en revanche à coup sûr, c'est que la pandémie coûte cher. 500 millions de francs pour la campagne nationale de vaccination, selon la NZZ am Sonntag. Et une hausse de coûts de la santé de 1,25 % en 2020.
Une fois de plus, la prise de parole du Conseil fédéral mercredi sera suivie de très près par toute la Suisse.