L’Europe et l’OMS veulent un nouveau traité international sur les pandémies
Un nouveau traité international sur les pandémies. C’est la proposition de l’Europe et de l’OMS, présentées au monde mardi 30 mars dans une lettre ouverte signée par 23 chefs d’Etat européens, africains, et d’Amérique latine – mais sans la Chine et les Etats-Unis, à ce stade. Il s’agit de tirer les «leçons brutales» de Covid-19 en matière de coordination internationale, pour construire un nouveau cadre de coopération plus effectif, notamment en matière d’accès aux médicaments et aux vaccins. En prévision de la prochaine pandémie, jugée inévitable.
Pourquoi c’est important. La pandémie de Covid-19 a montré les limites du cadre actuel de réponse globale aux catastrophes sanitaires. Le Règlement sanitaire international (RSI) de 2005, censé organiser l’échange d’informations et coordonner les mesures sanitaires entre les pays, néglige plusieurs volets de la réponse aux épidémies, comme l’investissement financier ou l’aspect industriel. Les difficultés que rencontre la communauté de santé globale à fournir des vaccins et des traitements de façon équitable plaident aussi en faveur d’une réforme profonde.
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