Italie ou Suède, pourquoi il n’y a ni mauvais élève ni premier de la classe face à l'épidémie
Alors que les pays européens sont sortis de la phase de confinement strict, la question se pose de l’efficacité réelle de ces mesures, au regard de leurs conséquences dévastatrices. Deux pays qui ont recensé leur premier cas de Covid-19 quasiment le même jour (fin janvier) sont plus particulièrement scrutés: la Suède qui n’a quasiment pas confiné et l’Italie, qui a servi d’épouvantail et dont les mesures radicales ont ensuite fait école en Europe de l’Ouest.
Pourquoi on ne peut pas trancher. Pour l’heure, le nombre de cas et de décès rapporté à la population de même que le nombre de personnes hospitalisées en soins aigus semblent donner raison à la Suède. Mais le diable est dans les détails. On a regardé ceux fournis par le European CDC, l’Instituto Superiore di Sanita et l’Agence de santé publique suédoise. Même si nous adorons les comparaisons nationales, la réalité est que face à cette crise, il n’y a pas eu de bon élève suédois ni de cancre italien.