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Il y a eu un «tri informel» aux soins intensifs durant la deuxième vague, selon la task force

Un panneau indiquant la zone de tri des urgences, à l'hôpital Pourtalès (Neuchâtel). | Keystone / Laurent Gillieron

C’était une des questions brûlantes au plus fort de la deuxième vague épidémique: les hôpitaux menacés de saturation ont-ils dû procéder à un tri plus sévère des patients à l’admission en soins intensifs? Dans un document mis en ligne mercredi 20 janvier, la task force scientifique de la Confédération se penche sur les données d’hospitalisation. Elle met en évidence l’existence très probable d’un «triage informel», de la part des services ou des patients eux-mêmes.

Pourquoi c’est important. Un tri plus sévère des patients est parfois la seule solution en situation de ressources limitées. Mais c’est une décision difficile et taboue, aussi bien pour les praticiens contraints d’opérer ce type de choix que pour les institutions. Un seuil d’alerte nationale avait été défini pour rendre le processus transparent et plus facile, mais il n’a jamais été déclenché et aucun hôpital n’a admis en être réduit à de telles extrémités.

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