Hydroxychloroquine et Covid-19: le traitement n'est pas mort, il bouge encore
Rarement une controverse médicale aura pris une telle ampleur. L’hydroxychloroquine, cet antipaludique connu des médecins depuis un demi-siècle, s’est trouvée au centre d’un débat sans fin, alimenté par des figures telles que le Pr Didier Raoult ou Donald Trump outre-Atlantique. Le soufflé est aujourd’hui retombé, et les hôpitaux ont cessé d’employer la molécule contre Covid-19. Mais des incertitudes demeurent, y compris chez certains experts reconnus. Que reste-t-il de l’hydroxychloroquine? On vous dit tout.
Pourquoi c’est encore un sujet. Très vite polarisées entre les pro et les anti, mêlées de considérations politiques et personnelles, les discussions sur l’hydroxychloroquine ne laissent guère de place à la nuance. Mais la situation n’est pas aussi tranchée que ce que suggère l’état du débat public. La multiplication d’initiatives désordonnées et la politisation de cette controverse ont compliqué la tâches des chercheurs, qui sont plusieurs à estimer qu’elle reste une option possible en début de maladie ou en prévention.