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Grève de la faim d’Alexeï Navalny: «Le patient peut survivre jusqu’à dix semaines»

Alexeï Navalny avant une audition devant le juge, le 20 février 2021 à Moscou. L'opposant politique de 44 ans, qui pesait alors un peu moins de 93 kg pour 1,89 mètre, aurait perdu au moins 17 kg. | Keystone / EPA / Yuri Kochetkov

Trois semaines de grève de la faim. Depuis le 31 mars, Alexey Navalny a cessé de s’alimenter pour protester contre l’impossibilité d’accéder à des soins médicaux de qualité dans le centre pénitentiaire de Sokrov, à 100 km de Moscou, où il purge une peine de trois ans et demi de prison. D’après ses soutiens et ses médecins, l’opposant politique, très affaibli, a perdu plus de 17 kilos et sa vie est en danger. Le 18 avril, l’administration a indiqué avoir transféré l’opposant politique dans un hôpital pénitentiaire. Nous avons demandé un éclairage au Dr Laurent Gétaz, médecin adjoint au service de médecine pénitentiaire des HUG et bon connaisseur des grèves de la faim en milieu carcéral.

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