De quoi on parle. Chaque année (ou presque) depuis l’entrée en force de la LaMal en 1994, la population suisse apprend, impuissante, qu’elle devra consacrer une part encore plus importante de son budget aux primes d’assurance-maladie. Une fatalité que le conseiller fédéral en charge de la santé, Alain Berset, attribue notamment au «cartel du silence» qui lie certains parlementaires et les lobbys, au détriment des assurés.
Pour 2023, la hausse serait justifiée par le besoin de rattrapage — d’au moins 5,4% selon l’étude d’Accenture —, soit le mécanisme qui veut aligner les primes à l’augmentation réelle des coûts de la santé.
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Les hausses seraient généralisées dans tout le pays. En Suisse romande, l’étude estime qu’elles seront de 4,6% en Valais, 3,3% à Fribourg et de 1,4% dans le Jura.