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Face au coronavirus, «le réduit national ne fonctionne pas!»

Hans-Peter Lenz, chef du centre de gestion des crises du Département fédéral des affaires étrangères, Christian Bock, directeur général de l'administration fédérale des douanes, Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, directrice du SECO, Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP, et Ursula Eggenberger, responsable de l'information à la Chancellerie fédérale. | Keystone / Anthony Anex

La Confédération a tenu une conférence de presse ce mercredi 11 mars pour faire le point sur l’épidémie de coronavirus qui touche le pays et sur les différentes mesures prises. Il n’est pour l’heure pas question de fermer les frontières, même si, de facto, elles le sont partiellement au Tessin pour des questions de gestion du trafic transfrontalier. De son côté le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) allège les conditions d’accès au chômage partiel et étudie une manière d’aider les entreprises traversant une crise de liquidité.

Pourquoi on en parle. Alors que 645 personnes sont infectées par le coronavirus et que le pays enregistre 4 décès, des voix s’élèvent pour fermer les frontières, les écoles et les universités. D’un point de vue épidémiologique, Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP, a rappelé que la politique du «réduit national ne fonctionne pas» face au coronavirus. L’OFSP rappelle aussi que tous les habitants du pays devraient se considérer comme infectés et agir en conséquence: distance sociale, hygiène renforcé et renoncer aux manifestations, fêtes et tout rassemblement.

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