EXCLUSIF — Le deal de gaz hilarant fait fureur dans un club genevois
Des ballons d’azote pour se défoncer, c’est la nouvelle marotte au bord du Rhône. Les autorités cantonales cherchent des pistes pour réguler le phénomène, à la hausse dans toute l'Europe, alors que Bâle vient de prendre des mesures de rétorsion contre trois clubs.
Devant un club prisé du centre-ville genevois, du mercredi au dimanche dès minuit, des hommes remplissent des ballons avec des bonbonnes de protoxyde d’azote — plus connu sous le nom de gaz hilarant. Cinq francs pour un trip d’environ cinq minutes, selon la quantité inspirée et la corpulence du consommateur.
Parmi les jeunes fêtards sur leur trente-et-un, venus se déhancher dans ce lieu connu du monde de la nuit local, nombreux sont ceux qui se laisseront tenter par ce divertissement controversé. Les jeunes entrent et sortent de l’établissement, munis de ballons ou de cartouches d’azote achetées sur place ou ailleurs.
Un ballet facilité par la complicité du patron de la discothèque.
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