Entre vaccinés et non vaccinés, la tentation d’un traitement différencié
En Israël, le ministère de la santé prévoit la mise en place d’un «passeport vert» permettant aux personnes vaccinées de se soustraire à certaines restrictions liées au Covid-19. Plus proche de nous, en France, l’idée d’un passeport sanitaire pour retourner dans les bars, restaurants ou musées a été débattue à l’Assemblée nationale. Et en Suisse? Cette possibilité est également évoquée. Et la crainte de se voir discriminés socialement ou professionnellement agite les opposants à la vaccination. Entre réserves légales et éthiques, de telles initiatives semblent toutefois assez peu susceptibles de voir le jour dans le pays.
Pourquoi on en parle. Après de longs mois de crise sanitaire, l’arrivée d’un vaccin en Suisse permet enfin d’envisager un avenir un peu plus serein. Pour relancer rapidement l’économie et retrouver au plus vite une vie normale, la tentation peut être forte d’instaurer un traitement différencié entre vaccinés et non vaccinés. Certains y voient aussi un levier pour convaincre les 46% de personnes qui se montrent réticentes à recevoir les injections recommandées.
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