abo En plein débat sur le don d'organes, il est impossible de s’inscrire au registre national

Sur la page d'accueil du registre national des donneurs d'organes de Swisstransplant. | Keystone / Christian Beutler

Mi-janvier, la fondation Swisstransplant a fait les gros titres. En cause: le registre national du don d’organes, qu’elle exploite, épinglé pour de potentielles failles dans la sécurité des données. La procédure d’établissement des faits, lancée par le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence, est toujours en cours. Elle se prolongera au moins jusqu’à fin juin. Actuellement, le registre n’accepte plus de nouvelles inscriptions.

Pourquoi ça tombe mal. Le 15 mai 2022, la population suisse votera sur une révision partielle de la loi sur la transplantation. En cas de majorité pour le oui, la Suisse passera au modèle de consentement présumé: si une personne ne se prononce pas contre le don de son vivant, ses organes pourront être prélevés à sa mort. Les campagnes de votation battent leur plein, avec leur lot de débats publics, une large couverture médiatique et une population incitée à se positionner — mais qui ne pourra pas inscrire sa décision dans le registre. Une occasion manquée?

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