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En Israël, les enfants dès 3 ans visés par les mesures anti-Covid

Un infirmier israélien effectue un prélèvement pour un test rapide (15 minutes) sur une enfant à l'entrée du zoo biblique à Jérusalem, le 18 août 2021. | Keystone / Abir Sultan

L’Etat hébreu est aujourd’hui submergé par le variant Delta. Les chiffres sont impressionnants: 8000 nouveaux cas par jour en moyenne, un pourcentage de tests positifs à 6,31 et 67'801 cas actifs pour une population de même taille que la Suisse. Quelques 670 personnes soit moins de 1% des Israéliens testés positifs sont dans un état grave, signe de l’efficacité du vaccin contre les formes sévères de la maladie.

Pourquoi on en parle. La contagiosité du variant Delta et la diminution de l’efficacité du vaccin avec le temps – alors que les Israéliens ont été parmi les premiers à recevoir une injection – laissent craindre près de 5000 malades hospitalisés mi-septembre si rien n’est fait. Le gouvernement a donc sorti l’artillerie lourde en incluant les enfants de 3 à 12 ans dans sa stratégie de lutte, une première. Le professeur Nadav Davidovitch, directeur de l’école de santé publique à l’université Ben Gourion et directeur de l’Association israélienne des médecins de santé publique, explique pourquoi il est important d’inclure les plus jeunes dans cette stratégie:

«Les enfants sont des vecteurs très importants de la maladie et les activités organisées lors des vacances d’été comme les camps peuvent se transformer en lieux de super-propagation. Les mesures prises visent à tout faire pour maintenir ces lieux ouverts et plus largement, éviter un confinement dont les conséquences seraient dramatiques sur les plans psychosocial et économique.»

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