Réservé aux abonnés

Don du sang pour les homosexuels: pourquoi la Suisse est si lente

Image d'illustration. Un parlementaire donne son sang dans le cadre d'une campagne en juin 2021, sur la Place fédérale à Berne. | Keystone / Anthony Anex

En Suisse, si vous êtes un homme et que vous avez des relations sexuelles avec d’autres hommes, vous ne pouvez pas donner votre sang comme le reste de la population. Pour tendre le bras, vous devez être abstinent depuis douze mois, une période baptisée délai de suspension.

Pourquoi ça interroge. Ailleurs en Europe, en Amérique du Nord et en Australie, ce délai a — pratiquement partout — été raccourci ou carrément supprimé. A Berne, certains parlementaires et le Conseil fédéral appelaient depuis longtemps à réexaminer ce critère, jugeant que l’évaluation doit se fonder «autant que possible» sur le profil de risque individuel et non sur l’orientation sexuelle. Seulement, rien ne bougeait depuis plusieurs années.

Cet article est réservé aux abonnés.

Pour lire la suite de cet article et des milliers d'autres, abonnez-vous à partir de CHF 16.- par mois.

Le journalisme de qualité nécessite du temps, de l'investigation et des moyens. Heidi.news est sans publicité. L'avenir de votre média dépend de vous.

Je profite des 30 premiers jours gratuits

Les bonnes raisons de s’abonner à Heidi.news :

  • Un mois d’essai, sans engagement sur votre premier abonnement
  • La newsletter le Point du jour édition abonnés
  • Les archives en illimité
  • Des échanges avec nos journalistes