Les heures non travaillées pendant l'épidémie font débat dans les hôpitaux
Sur ordre du Conseil fédéral, les hôpitaux suisses ont dû suspendre les interventions et consultations non urgentes pour se concentrer les malades Covid-19, en mars, avril et mai. Cela génère des heures de travail négatives pour bon nombre d’employés des établissements hospitaliers du pays. Selon une estimation publiée dans le média spécialisé Medinside, le personnel, infirmier et médical, a ainsi enregistré jusqu’à 150 heures «négatives». Il s’agit aujourd’hui de les rattraper. Du moins, selon les hôpitaux.
Pourquoi on en parle. L'Association suisse des infirmiers et infirmières (ASI) et Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique (asmac) s’y opposent. Elles ont livré leur point de vue dans une lettre commune adressée le 2 juin aux hôpitaux,: «Ces heures doivent par être saisies comme absences payées par manque de travail dans le contexte de la pandémie. Elles ne comptent pas comme heures négatives et ne doivent donc pas non plus être rattrapées». La faîtière des hôpitaux, H+, a interrompu les discussions communes sur cette question.