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Coronavirus et hôpitaux saturés: comment éviter l’arbitraire quand les lits manquent?

Samia Hurst en conférence à l'Université de Genève en 2017, à l'occasion de la semaine de la démocratie. | Unige, DR

Fin mars, des directives nationales suisses relatives au tri des patients en unités de soins intensifs ont été édictées. A leur grand soulagement, les soignants n’avaient pas eu besoin d’y faire recours. Huit mois plus tard, les médecins se préparent à devoir les mettre en œuvre aux HUG. Dans ce contexte, nous rediffusons ici, une interview de Samia Hurst, médecin et professeure de bioéthique à l’Université de Genève, réalisée à l'aube du semi-confinement mi-mars.

L’épidémie de coronavirus a saturé les hôpitaux du nord de l’Italie, plaçant les soignants devant des choix cornéliens. Quand les lits de soins intensifs sont comptés, comment arbitrer et sur quels critères? Faut-il refuser les patients âgés au bénéfice des plus jeunes? Autant de dilemmes qui pourraient bien advenir en Suisse. Samia Hurst, médecin et professeure de bioéthique à l’Université de Genève, a accepté d’en discuter avec nous. Entretien.

Heidi.news – La progression de l’épidémie fait peser sur la Suisse la menace d’une saturation des hôpitaux, notamment en soins intensifs. En Italie, les médecins en sont réduits à renvoyer chez elles des personnes âgées (voir encadré ci-dessous). Comment gère-t-on ces situations?

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