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Comment surveiller l'épidémie de Covid quand cantons et Confédération ne s'entendent pas?

Alain Berset, au centre des médias à Berne, entre une vague et une montagne, le 2 février 2022. | Keystone / Anthony Anex

C’est l’enjeu sanitaire de ces prochains mois: surveiller l’épidémie de Covid comme le lait sur le feu. Le Conseil fédéral désire introduire une phase de transition jusqu’au printemps 2023, histoire de rester «vigilant» et «réactif». Mais comment et sur quels critères sanitaires? Le document de travail soumis aux cantons dessine quatre scénarios, répartis les tâches et responsabilités entre cantons et Confédération et définit onze tâches prioritaires. Les cantons avaient jusqu’au 22 avril pour répondre à la quinzaine de questions posées par l’exécutif fédéral. Heidi.news a épluché les réponses de six cantons romands (détails à télécharger ci-dessous).

Pourquoi cette démarche est insuffisante. Le projet du Conseil fédéral tient en seize pages. On y parle de tests, de vaccination, de capacité de soins, de masques, de certificat Covid, un peu de Covid long et à peine de qualité de l’air. L’indicateur central pour évaluer un éventuel rebond de l’épidémie se trouve à l’hôpital et dans les unités de soins intensifs. Et le Conseil fédéral ne reprendra la main qu’en cas de «nouvelle vague pandémique particulièrement virulente». Ce qui irrite les cantons, livrés à eux-mêmes, et ne permet pas vraiment de surveiller correctement l’évolution de l’épidémie dans le pays. Explications.

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