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Comme si le coronavirus avait, pour un temps, gelé le conflit israélo-palestinien

Salomé Parent

J’ai d’abord pensé qu’Israël en faisait trop. On était au début du mois de mars, le virus n’était encore qu’une info parmi d’autres, menaçante certes, mais surtout éloignée. Et puis, quand Covid-19 s’est imposé dans notre quotidien, j’ai changé d’avis. Israël, avec son «syndrome de Massada» (référence aux derniers zélotes assiégés par les Romains) et ses mesures drastiques prises très tôt, me semble relativement à la hauteur dans la lutte contre l’épidémie. Du moins plus que l’Europe, où le délai avant la mise en place de mesures d’exception et la propagation exponentielle du virus qui en découle, mettent aujourd’hui au défi les systèmes de santé nationaux.

La stratégie d’Israël est claire: dépister un maximum et ralentir la progression du virus en attendant la remontée des températures, censée affaiblir le coronavirus. Les médecins estiment que le pays a retardé l’avancée du virus d’une quinzaine de jours.

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