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Certificat Covid: la campagne du 28 novembre est lancée

Manifestation contre la pass sanitaire samedi à Uster, Zurich | Keystone / Walter Bieri

C’est dans une ambiance électrique que Guy Parmelin et Alain Berset lanceront, lundi 27 septembre à Berne, la campagne du 28 novembre sur la loi Covid. Deux conseillers fédéraux, pas moins, accompagnés du président de la Conférence des gouvernements cantonaux, le Grison Christian Rathgeb, pour indiquer que la Suisse officielle est unie dans la conduite de la politique sanitaire du pays. On sait qu’en coulisse, l’image est un peu plus brouillée. Il y a d’abord le jeu solitaire d’Ueli Maurer, qui interprète avec largesse la collégialité, au point de provoquer une remise à l’ordre de Karin Keller-Sutter, dans les colonnes de la NZZ.

Il y a aussi ces manifestations «contre la dictature sanitaire», qui semaines après semaines, animent les rues du pays. Dernières salves de contestataires, aussi bruyants que minoritaires, ou lame de fond? On le saura fin novembre. Les partisans de la loi commencent à s’organiser. Les opposants eux ont un visage, le fameux mouvement des sonneurs de cloche de la liberté, le «Freiheitstrychler», et un puissant parti pour les appuyer, l’UDC. Si la pandémie se poursuit, les deux prochains mois seront animés.

Lire aussi: A Berne, une manifestation plutôt pacifique mais la colère couve

Pourquoi ce référendum? Une partie de la population est opposée au certificat Covid et les 187’239 signatures du référendum, déposées en juillet, ont été récoltées en moins de trois semaines. Un record. Plusieurs comités de citoyens se sont mobilisés, avant même la votation populaire du 13 juin sur le premier référendum contre la loi Covid-19. La politique suisse est compliquée, il faut suivre. Les «Amis de la Constitution», le «Réseau Choix vaccinal» et le «Groupe d'action des cantons de Suisse primitive» critiquent l’élargissement du pouvoir du Conseil fédéral et, en particulier, l’introduction du certificat Covid. Ils n’hésitent pas pour cela à brandir les grands mots de l’Histoire, «dictature sanitaire», «surveillance de masse», «vaccination forcée» et même «apartheid».

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