«Avec le cannabis médical, on pousse la porte d'un univers inexploré»
Depuis le lundi 1er août, les médecins n’ont plus besoin de passer par l’OFSP pour prescrire du cannabis à leurs patients — avant, ils devaient demander une autorisation exceptionnelle, un processus long et laborieux. Ce changement de pratique devrait améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies neurologiques ou de cancer quand la médecine conventionnelle peine à venir à bout de leurs douleurs et nausées. La Suisse pousse, doucement, la porte d’un champ de recherche immense et encore largement inexploré.
Pourquoi c’est notable. Le nombre de patients qui consomment du cannabis dans un cadre thérapeutique devrait tripler à la suite de ce changement de pratique, estime l’OFSP, qui délivrait jusqu’à présent entre 2500 et 3000 autorisations exceptionnelles par an.