Avant l'hiver, le point sur l'épidémie d'hépatites pédiatriques
Six mois après la vague d’hépatites aigües chez de jeunes enfants, enregistrée notamment au Royaume Uni, on ignore ce qui a bien pu se passer. Les données disponibles ne permettent pas d’expliquer le phénomène. Alors que les températures baissent et que la circulation des virus hivernaux s’intensifie, les experts restent sereins mais vigilants.
Pourquoi on en parle. En avril 2022, les services pédiatriques du Royaume Uni signalaient un nombre anormalement élevé d’hépatites aigües chez des enfants le plus souvent âgés de moins de cinq ans. Il s’agissait de formes graves, nécessitant toutes une prise en charge spécialisée et ayant conduit à la greffe de foie voire au décès dans quelques cas. Fait surprenant: les enfants malades n’étaient pas porteurs des virus généralement responsables de ces atteintes, les virus des hépatites A, B, C ou E.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) relaie rapidement l’alerte et on comptabilise aujourd’hui plus de 1000 cas, dont 250 au moins au Royaume Uni et 334 aux Etats-Unis. Plus de 20 décès ont été signalés et plus de 40 cas ont nécessité une greffe de foie.
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