Alain Berset: «Si vous ne voulez plus entendre parler de la loi Covid, votez oui le 18 juin»
Le Covid ne fait plus partie du quotidien des Suisses. Pourtant, ils vont devoir à nouveau s'exprimer sur la loi Covid le 18 juin prochain. Après les opposants début avril, c'était au tour des autorités de s'exprimer ce 2 mai à Berne.
Les Suisses voteront le 18 juin sur la prolongation de plusieurs articles de la loi Covid. Ainsi en ont décidé les référendaires, qui s’opposent à la volonté du Conseil fédéral et du Parlement. Ce 2 mai, Alain Berset, président de la Confédération, et Martin Bühler, membre du comité directeur de la Conférence des gouvernements cantonaux (CdC), ont défendu la loi Covid. Pour eux, cette base légale demeure nécessaire jusqu'en juin 2024 pour pouvoir agir vite en cas de nécessité.
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Pourquoi on en parle. Les Suisses vont donc s’exprimer pour la troisième fois sur un sujet qu’ils connaissent bien: la loi Covid et ses différents articles. Le 29 novembre 2022, le Parlement avait prolongé certaines dispositions de la loi Covid jusqu’en juin 2024. C’est uniquement sur ces points que les Suisses sont appelés à voter: certificat Covid, application de traçage SwissCovid, protection des frontaliers, importation de médicaments, mais surtout le programme d’encouragement pour la recherche de médicaments. En cas de «non» le 18 juin, les dispositions seront abrogées à mi-décembre 2023.
Ainsi, un «non» ne supprimerait pas la loi Covid, mais détricoterait simplement le travail parlementaire et ferait disparaître, plus rapidement que voulu par les élus fédéraux, certaines dispositions mises en place pour lutter contre la pandémie.
Ce qui poserait un problème pour Alain Berset, conseiller fédéral en charge de la santé et président de la Confédération:
«Le coronavirus reste imprévisible. Il faut donc pouvoir utiliser cette loi rapidement si nécessaire durant l’hiver 2023-2024. Elle évite de devoir passer par une loi urgente l’hiver prochain.»