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A Lausanne, NewBiologix fait le pari de l’industrialisation des thérapies géniques

NewBiologix s’est dotée d’une plateforme de séquençage dernier cri./NewBiologix

Les thérapies géniques et cellulaires sont aussi prometteuses que hors de prix. La nouvelle biotech vaudoise NewBiologix entend révolutionner la production industrielle de ces traitements afin de les rendre accessibles.

Avec 45 millions de francs levés, la start-up NewBiologix, lancée officiellement le 11 mai 2023 sur le site du Biopôle d’Epalinges, affiche de très grandes ambitions. Ses deux fondateurs, Igor Fisch et Nicolas Mermod veulent reproduire le modèle qu’ils avaient réussi à Genève avec leur entreprise précédente, Selexis.

Pourquoi c’est un double défi. Avec Selexis, les deux entrepreneurs étaient parvenus à industrialiser la production d’anticorps monoclonaux dans des lignées de cellules de mammifères, au moment où cette catégorie de médicaments a explosé pour traiter les cancers.

NewBiologix souhaite industrialiser la production de vecteurs viraux modifiés utilisés dans les thérapies géniques. La start-up travaille aussi à identifier des zones du génome humain propices à l’insertion sécurisée de nouveaux gènes.

Un double pari nécessaire pour diminuer les coûts exorbitants de ces technologies au moment où elles arrivent à maturité.

La start-up. NewBiologis vient d’être inaugurée en présence du prix Nobel de chimie 2018 Greg Winter, membre du conseil scientifique de l’entreprise. La société est née il y a un an de discussions entre Igor Fisch, Nicolas Mermod et Mark Funk, l’ancien patron de Lonza devenu celui de l’entreprise pharma suédoise Recipharm — principal investisseur de la start-up.

Igor Fisch explique:

«Recipharm est un sous-traitant pharmaceutique (CDMO) qui n’a pas vocation à faire de la recherche biologique ce que regrettait Mark Funk. Nous avons donc eu l’idée de créer une start-up pour développer les technologies nécessaires à l’industrialisation des thérapies géniques et cellulaires.»

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