Pourquoi ça reste mystérieux. Tous les enfants sont tombés malades entre le 1er janvier et le 12 avril 2022. Aucun des Britanniques concernés n’a été vacciné contre Covid et un lien avec les virus de l'hépatite existants a été exclu. Il reste donc à investiguer la piste des infections à adénovirus (77% des cas au Royaume-Uni), celle de l’infection à Sars-CoV-2 (certains enfants ont eu le Covid) et celle encore de la baisse d’immunité chez des enfants peu exposés aux virus en raison du manque de contacts lors des confinements.
Citée par I News, Meera Chand, directrice des infections cliniques émergentes à l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA), relève:
«Les informations recueillies dans le cadre de nos enquêtes suggèrent de plus en plus que ce phénomène est lié à une infection à adénovirus. Cependant, nous étudions minutieusement d'autres causes potentielles.
Les mesures d'hygiène normales, comme le lavage soigneux des mains – y compris la surveillance des enfants – et une bonne hygiène respiratoire, contribuent à réduire la propagation de nombreuses infections courantes, dont l’adénovirus.»