«La grande muraille verte africaine doit être un projet aussi social qu’environnemental»
Initié en 2007 par l’Union Africaine , le projet de grande muraille verte, soit une bande d’arbres de 7500 kilomètres de long sur 15 de large reliant le Sénégal à l’Éthiopie au travers du Sahel, n’a abouti en 15 ans qu’à l’aménagement de 4 millions d’hectares sur les 100 millions visés selon un rapport d’évaluation des Nations-Unies. Ce projet a été relancé lors du sommet «One Planet» qui s’est tenu à Paris le 11 janvier dernier. Depuis les promesses de subventions par la Banque africaine de développement (6,5 milliards de dollars), l’Agence française développement (1 milliard d’euros) et la Banque mondiale (5 milliards de dollars) se sont multipliées pour concrétiser cette initiative.
Chercheur à l’unité Forêts et sociétés du Centre français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes (Cirad), Amah Akodéwou jette cependant un regard critique sur ce projet.
Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné(e) ? Connectez-vous