Ce qui rend ce scénario plausible aux yeux de l’agence de presse, c’est la situation de Tesla. L’entreprise a perdu un cinquième de sa valeur depuis l’annonce de la prise de participation d’Elon Musk dans Twitter, les investisseurs ayant anticipé le fait que le milliardaire pourrait vendre des parts pour financer le rachat du réseau social. En revenant en arrière, une éventuelle remontée du cours des actions de Tesla pourrait suffire à couvrir la pénalité de rupture prévue par le contrat.
Accord déjà rompu? Quartz relève de son côté qu’Elon Musk aurait déjà potentiellement violé l’accord qui le lie à Twitter, au lendemain de sa conclusion. Le document prévoit que le milliardaire peut s’exprimer sur le réseau social à propos du futur rachat «tant que ces [publications] ne dénigrent pas [Twitter] ou l’un de ses représentants». Or, le patron de Tesla a publiquement critiqué Vijaya Gadde, principale avocate et responsable de la sécurité et de la confiance chez Twitter. Si ce tweet ne devrait pas porter préjudice à Elon Musk dans l’immédiat, il montre surtout qu’avec son tempérament, beaucoup de choses peuvent encore se produire d’ici à la finalisation du rachat.