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Attention, l’art peut encore contenir des traces de suissitude (part II)

A l’autre extrémité des artistes que la montagne inspire, il y a Valentin Carron. A Genève, un conseiller formé pour repérer les artistes qui comptent m’avait affirmé qu’il n’y avait pas plus suisse que lui. Retranscription d'une visio avec le bad boy valaisan installé à Fully.

Oeuvre sans titre de Valentin Carron, présentée à Zurich, dans le cadre de Art Basel. juin 2009. | Keystone / Gaëtan Bally
Oeuvre sans titre de Valentin Carron, présentée à Zurich, dans le cadre de Art Basel. juin 2009. | Keystone / Gaëtan Bally

J’avais laissé le Valaisan devant un vieux Ciao parqué à la Biennale de Venise en 2013. J’ai vu ses faux vitraux, ses compressions factices d’instruments de fanfares, son joueur de golf à la Giacometti, ses tic-tac et ses croix en toc. Le bad boy valaisan a exposé à Paris, à Londres, aux Etats-Unis. «Forbes» dit qu’il «remet en question l'authenticité et célèbre son contraire».  Il me fait rire et je me dis que son adolescence en Valais devait ressembler un peu à la mienne dans le Jura, les montagnes en plus. Je l’ai retrouvé en FaceTime un après-midi de juin 2021, un peu déprimé et à peine réveillé.

Il est 15h13. Il me dit:

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