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Vingt-quatre heures dans nos vies horodatées

Publié le 03 octobre 2022 15:20. Modifié le 21 décembre 2022 15:00.

Marie n’a rien à cacher. Tant mieux. Car de toute manière, cette trentenaire genevoise célibataire, bien dans son époque connectée, ne pourrait plus exiger un semblant de vie privée. Est-ce que comme elle, vous vous êtes un jour interrogé sur l’ampleur des dispositifs de surveillance déployés au quotidien? On ne parle pas ici de la NSA ou de Big Brother, mais bien de nos gestes et comportements qui sont géolocalisés, quantifiés, vidéosurveillés, likés, partagés, sécurisés, croisés, comparés, publiés, observés, monétisés… Et par conséquent ne sont plus privés.

Cette surveillance du quotidien, on nous l’impose ou on l’accepte sciemment. On nous la justifie à des fins sécuritaires, de santé publique, d’efficience professionnelle, de plaisirs, de communication, ou encore de soupape de décompression, nous délestant du poids de nos vies de femmes et d’hommes connectés. Ainsi va la marche de notre société numérique. Mais sommes-nous en accord avec cette évolution et pouvons-nous, encore, déplacer le curseur? Pour le savoir, nous allons nous immerger un jour dans la vie fictive de Marie. Simplement parce que c’est aussi la nôtre.

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