Quand l’anonymat en ligne redevient un contre-pouvoir

A Neuchâtel, les militants de la protection de la vie privée en ligne et la communauté crypto se confondent. Pour eux, le chiffrement des messages ou les pseudonymes ne suffisent pas à se prémunir de la surveillance de masse des grands acteurs étatiques et économiques. Même le réseau Tor ne protège pas complètement l’anonymat, à cause de l’architecture d’internet. C'est notamment dans ce contexte qu'a vu le jour la start-up Nym, dont l’ambition est de créer une sorte de Tor 2.0 afin de redonner aux utilisateurs la possibilité d’échapper aux grandes oreilles publiques comme privées.

Image d'illustration Pixabay / geralt
Image d'illustration Pixabay / geralt

Les conversations avec Alexis Roussel sont toujours très enrichissantes. Pionnier de Bitcoin avec la plateforme de transactions de crypto-monnaies Bity qu’il a créée en février 2014 – j’ai vérifié, le cours de Bitcoin s’élevait alors à 400 dollars contre 100 fois plus aujourd’hui – et ancien président du Parti Pirate suisse, il se situe à la croisée d’une forme de militantisme un brin anar et d’entrepreneuriat libéral. Deux traits assez caractéristiques de la communauté crypto de Neuchâtel – environ 150 personnes au sens large –, quand celle de Zoug semble plus orientée finance.

Pseudonyme n’est pas synonyme d’anonyme

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