Cinquante jours plus tard, le cauchemar continue
C'est l'histoire d'un homme qui n'avait pas pu se faire opérer au début de l'épidémie. Après un mois d'inquiétude, on lui a finalement envoyé une ambulance. L'hospitalisation s'est bien passée. Mais, quelques jours après être rentré chez lui, l'homme a ressenti une forte fièvre. Gea, notre correspondante à Milan, lui a parlé hier.
Si tout est fermé et qu’on est barricadé chez nous, comment se fait-il que les contaminations ne diminuent pas spectaculairement et qu’on dénombre encore 600 morts par jour?
C'est la question que je me pose tous les soirs à l’annonce des derniers chiffres de l’épidémie. Le bilan reste sombre, alors que la crise a commencé ici plus tôt que dans d'autres pays.