Dans l’art, l’intelligence artificielle (IA) est mise à contribution pour détecter des faux ou prédire des tendances. Mais dans un monde de plus en plus assisté par l’IA, elle investit aussi tous les champs de la création. Au point de devenir une forme d’imagination artificielle capable de produire du sensible? En créant des machines qui créent, c’est la question que posent de plus en plus d’artistes.
Pendant quarante ans, Wolfgang Beltracchi a peint de fausses toiles de Raoul Dufy, de Georges Braque, de Max Ernst… Des tableaux qu’avec l’aide de sa femme Hélène, ce faussaire aux allures de hippie mondain a ensuite vendus pour des dizaines de millions, bernant les plus grands experts. Wolfgang Beltracchi et son épouse seront finalement arrêtés en 2010 par la police allemande et condamnés par la justice à Cologne l’année suivante (ils vivent libres et en Suisse aujourd’hui).
Mais ce qui est sans doute la plus grande escroquerie de l’histoire de l’art ne s’arrête pas là.