En Ukraine ou en Inde, l'importance des professionnels de la générosité
Où l'on rencontre Piyush Jain, fondateur d'une société indienne spécialisée en crowdfunding médical qui a sauvé «Baby Teera». Et où on reprend des nouvelles de Vladislav, tandis que son compte-à-rebours se poursuit.
La femme-tronc, en tailleur de cuir, lance le reportage. Dans un bureau anonyme, les parents de Vladislav — qui ouvrait notre Exploration — portent le bébé qui se débat. Ils racontent pour la millième fois le diagnostic, le prix du Zolgensma, l’impossibilité pour eux de l’obtenir dans un pays qui ne le rembourse pas et, donc, la levée de fonds. On diffuse la photographie du maire de la capitale de leur province ukrainienne, Chernivtsi, qui vient d’annoncer qu’il offrait son salaire d’élu pour sauver la vie de Vladislav.
Sous une autre publication de la page Facebook HelpVladyslavsma, c’est l’enfant lui-même qu’on fait parler, comme s’il était capable, à 11 mois, de comprendre la campagne dont il est à la fois la cible et l’emblème: «Voilà deux mois que l’on collecte des fonds pour me sauver. Il n’y a presque plus de larmes. Le désespoir est devenu de la détermination. Mais, dans les yeux de ma mère, je vois une peur constante. La peur que nous n’y arrivions pas. Aidez-moi ! Faites un miracle pour moi!»
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