Et si l’avenir des toilettes, à Genève ou à Pune, c’était les vers de terre?
Nous voici arrivés au dernier épisode de cette Exploration! La boucle est bouclée, commencé à la Riponne à Lausanne, ce récit se termine à Rossinière, dans le Pays-d'Enhaut. Où l’on découvre que les lombrics sont les plus grands mangeurs d'excréments de la création et qu’il serait dommage de les empêcher de révolutionner nos toilettes. Le biologiste vaudois Philippe Morier-Genoud montre l’exemple. Il ouvre aussi un nouveau front idéologique: contre les partisans de l’ordre sanitaire établi, mais aussi contre les adeptes des solutions high-tech, il affirme qu’une autre toilette est possible. A Genève, la coopérative Equilibre a appliqué ses idées: ça marche!
Franchement, on s’habitue à tout.
On discute autour d’un café dans un chalet de moyenne montagne, à Rossinière. Les enfants dessinent des mandalas dans la pièce voisine. A deux pas, la chapelle Balthus s’extrait à peine des brumes matinales. Et puis on finit par demander à son interlocuteur une visite complète de ses toilettes.
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